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L'exposition coloniale de 1931 : une vitrine sur le monde ou le monde dans une vitrine

  • Collection : Sciences Humaines et sociales
  • 12 nov. 2015
  • 1 min de lecture

Le XIXe siècle sera le siècle d’un certain nombre de cataclysmes sociaux qui changeront profondément le monde occidental. En France, l’avènement de la démocratie politique et l’instabilité du second empire entrainera un profond besoin de stabilité, les colonies offriront une stabilité à l’occident mais surtout une démonstration de leur puissance et du rayonnement de la culture occidentale. Ce siècle sera également le siècle de l’avènement d’une identité nationale, historique et sociale, la révolution industrielle et culturelle (comme la photographie et la cinématographie) sera la porte ouverte à l’avènement d’une culture de masse. C’est dans ce contexte historique, culturel et social, que vont émerger les expositions coloniales. Quelles approches les occidentaux ont-ils des colonies ? Quel est leur regard sur l’étranger ? Comment une exposition peut construire un imaginaire collectif ? Une exposition peut-elle servir de support à la propagande coloniale ? Entre mémoire collective et fait historique, quels sont les différents éléments que nous avons à notre disposition près de quatre-vingt ans après les évènements pour répondre à cet ensemble de question, j’ai choisi comme objet d’étude l’Exposition Internationale Coloniale de 1931 qui a eu lieu à Vincennes à Paris. Dans quelle mesure une exposition peut-elle influencer le structuralisme d’une société sur la question du racisme ? Nous tenterons de répondre à cette problématique en analysant plusieurs pistes d’études et comprendre comment s’est formée une identité nationale et occidentale à travers les expositions coloniales.

Livre de poche n°7

349 pages

Auteur : Karine Boey Quittançon

The book Edition

Prix de vente : 15,99 euros TTC

Disponible

http://www.thebookedition.com/l-exposition-coloniale-de-1931-a-paris-de-karine-boey-quittancon-p-133603.html

Le XIXe siècle sera le siècle d’un certain nombre de cataclysmes sociaux qui changeront profondément le monde occidental. En France, l’avènement de la démocratie politique et l’instabilité du second empire entrainera un profond besoin de stabilité, les colonies offriront une stabilité à l’occident mais surtout une démonstration de leur puissance et du rayonnement de la culture occidentale. Ce siècle sera également le siècle de l’avènement d’une identité nationale, historique et sociale, la révolution industrielle et culturelle (comme la photographie et la cinématographie) sera la porte ouverte à l’avènement d’une culture de masse. C’est dans ce contexte historique, culturel et social, que vont émerger les expositions coloniales. Quelles approches les occidentaux ont-ils des colonies ? Quel est leur regard sur l’étranger ? Comment une exposition peut-elle construire un imaginaire collectif ? Une exposition peut-elle servir de support à la propagande coloniale ? Entre mémoire collective et fait historique, quels sont les différents éléments que nous avons à notre disposition près de quatre-vingt ans après les évènements pour répondre à cet ensemble de questions, j’ai choisi comme objet d’étude l’Exposition Internationale Coloniale de 1931 qui a eu lieu à Vincennes à Paris. Dans quelle mesure une exposition peut-elle influencer le structuralisme d’une société sur la question du racisme ? Nous tenterons de répondre à cette problématique en analysant plusieurs pistes d’études et comprendre comment s’est formée une identité nationale et occidentale à travers les expositions coloniales.


 
 
 

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